La Capelle Mouret
Prieuré de Saint Christophe, à la collation du chapitre (chanoine semainier). Eglise avec des restes romans (côté nord), chœur du XIVe siècle. Eglise à nef préromane avec clef de voûte de style flamboyant, chapiteaux historiés et modillons sculptés.
Mousset
Prieuré de Notre-Dame de l’Assomption, que le Pape Sixte IV unit en 1477 au chapitre de Rodez. Petite église du XVe siècle abritant dans une de ses chapelles une Vierge de dévotion. Croix de pierre au cimetière.
Saint Jean le Froid
Bien que située sur la commune de Mouret, elle est rattachée à la paroisse de Marcillac, avant la création de la grande paroisse Saint-Vincent-du-Vallon. Situé sur un piton venté et froid qui domine les vignes du Vallon, ce sanctuaire a été construit à l’emplacement d’un autel païen où nos ancêtres avaient coutume de venir allumer des feux. Là, également, pour christianiser, sans choquer les coutumes locales, les évangélisateurs ont dédié la chapelle à Saint Jean-Baptiste, ce qui permettait, comme par le passé, d’allumer des feux aux équinoxes d’été et d’hiver, mais cette fois en l’honneur de Saint Jean. Le piton sur lequel est édifiée la chapelle et d’où l’on jouit d’un splendide panorama à 360°, culmine à 566 mètres d’altitude. Il portait jadis le nom de Montbel.
L’église de Saint Jean le Froid a été construite au XIe siècle. Il en est fait mention vers 1061 et 1108. Saint Jean le Froid est un lieu de pèlerinage très ancien.
Sénepjac
Prieuré de Saint-Germain à la collation de l’évêque. Delhon, vicaire, refusa le serment à la Constitution civile du clergé et continua son service dans des granges pendant la Terreur. Après le Concordat, qu’il refusa pareillement, il fut un des meneurs du schisme de la Petite église, dit des Enfarinés, à Villecomtal et dans la région, en raison de l’habitude qu’avaient ses partisans de se poudrer la chevelure avec de la farine. Il disait ses messes, en particulier dans la grange de Taulan, où il réunissait un millier de fidèles en 1819. Il organisa une imprimerie clandestine. Il mourut, interdit le 22 mai 1833 et fut enterré à Sénepjac.
Le Grand Mas
Les habitants du Grand Mas (jadis Foissac) furent autorisés en 1514 à construire une église annexe de celle de Vareilhes. François d’Estaing la consacra le 10 octobre 1523 en l’honneur des saints Amans et Joseph. L’église de Vareilhes ayant été détruite par les protestants, le service fut transféré à Foissac, par ordonnance de 1584. La famille de Saunhac puis celle de Camboulas (fin XVIIIe siècle) y eurent une résidence.